Chenilles processionnaires : comment les éliminer ?

Progression sur l’ensemble du territoire français à la faveur du réchauffement climatique, à la chenille processionnaire du pin et urticante. Comment se débarrasser de cet insecte redouté et redoutable ? En quoi est-il dangereux ?

Qu’est-ce qu’une chenille processionnaire ?

Dans le langage de tous les jours, on parle de chenille processionnaire pour désigner les larves d’un papillon de nuit qui fait des cocons dans les résineux.

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En réalité, il faudrait préciser car comme souligné par ce site, il existe deux types de chenille processionnaire :

  • la chenille processionnaire du pin : c’est de loin la plus courante. La chenille processionnaire du pin est arrivée il y a quelques décennies dans le sud de la France. Grâce au réchauffement climatique, elle a peu à peu progressé vers le nord pour finalement coloniser tout le territoire. Sa présence est facilement identifiable car les colonies de cet insecte se matérialise par de gros cocons en haut des résineux type pin ou sapin ;
  • la chenille processionnaire du chêne : aujourd’hui très peu présente sur le sol français, la chenille processionnaire arrive toutefois par l’est. Elle est très proche de sa cousine qui vit dans les pins, à la différence qu’elle colonise les chênes. Là encore, l’augmentation de la température de la planète favorise l’agrandissement de son aire de répartition.

Quel est le cycle de vie de la chenille processionnaire du pin ?

La chenille processionnaire est une larve qui se transforme en papillon de nuit de couleur grise à la période estivale. Il prend alors son d’envol et cherche de nouveau à d’arbres pouvant abriter ses œufs. Il pond un très grand nombre d’œufs, jusqu’à 200.

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Quarante cinq jours après la ponte, les œufs éclosent pour donner naissance à de très nombreuses chenilles. Ces dernières tissent alors un cocon qui leur permet d’être abritées. Au printemps, elles quittent le nid procession, d’où leur nom. Elles forment d’importantes files.

C’est au moment où les chenilles processionnaires du pin descendent de l’arbre qu’elles sont le plus à craindre, aussi bien pour les humains que pour les animaux.

Ces insectes s’enterrent ensuite dans le sol pour n’en sortir que pour se muer en papillon en été.

En quoi la chenille processionnaire du pin est nuisible et dangereuse ?

Malgré sa petite taille et son air offensif, la chenille processionnaire du pin est un insecte redoutable et nuisible.

Des dégâts causés sur les arbres

Les chenilles processionnaires fragilisent les pins dans lesquelles elles construisent leur nid. Elle provoque en particuliers une défoliation des arbres, c’est-à-dire une chute des feuilles et des aiguilles. L’arbre se retrouve fragilisé et beaucoup moins résistant face à d’autres agressions comme des maladies ou d’autres ravageurs. Cela peut conduire à la mort de l’arbre.

Un danger pour la santé humaine et des animaux

La chenille processionnaire du pin est recouverte de poils. En raison d’une toxine qu’ils renferment, ceux-ci sont urticants. Des piqûres causées par les poils de ces chenilles peuvent provoquer de violentes réactions allergiques, des troubles respiratoires et des troubles de la vision. Les formes les plus sévères se caractérisent par un choc anaphylactique ou un œdème de Quicke.

Non seulement il ne faut pas tenter de toucher ces chenilles, mais en plus il faut fuir ces insectes. Pour les faits, les poils urticants sont projetés en l’air par la chenille processionnaire du pin si elle se sent agressée.

Comment détruire les chenilles processionnaires ?

Pour éliminer les chenilles processionnaires du pin, l’idéal est évidemment de favoriser la biodiversité. En effet, si leurs prédateurs sont peu nombreux, les chauves-souris et les mésanges en raffolent.

Si vous faites face à une invasion, il faut éviter de pulvériser des produits chimiques. En revanche, ce qui marche très bien c’est de mettre en place un piège directement sur le tronc de l’arbre.

Celui-ci prend la forme d’une collerette qui encercle le tronc et qui est percé d’un orifice directement relié à un sac. Les chenilles processionnaires tombent dans la collerette et finissent toujours par aller dans le sac.

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